jeudi 30 avril 2015

J0 - Liège - Francfort - Dallas - San José

Depuis notre réveil fort matinal à Liège, le trajet jusqu'à Francfort, le vol de 12h avec un équipage sensationnel, et le transit à Dallas nous arrivons enfin à San José après approximativement 24h de voyage... C'est assez long, nous sommes déjà fatigués mais heureux d'enfin toucher au but.
Les trois premières nuits seront en chambre commune dans un petit hôtel proche du centre-ville.

Je pense d'ailleurs qu'il est temps d’aller se coucher.

J1 - San José

Première journée à San José, nous profitons du décalage et de l'horaire des tropiques pour démarrer tôt et aller à la rencontre des Ticos.

Les gens sont sympathiques, courtois et fort serviables, un premier contact positif.
La ville en elle-même est assez classique, beaucoup de voitures, des quartiers commerçants, et d'autres qu'il vaut mieux éviter, quand vous voyez plus de policiers que de touriste, c'est que vous vous êtes trop éloignés.
Il y a également des petits parcs ou nous déjeunons, entourés de jeunes et de quelques rares mendiants...

Nous visitons le théâtre national, vaste édifice néo-classique datant de 1897, construit par les barons du café, ainsi que la cathédrale Métropolitana. La ville ne contient pas beaucoup de hauts bâtiments. Nous verrons par la suite que c'est un peu le cas de l'ensemble du pays.

En nous promenant, nous découvrons l’entrée du Zoo de San José, espace un peu triste, vide de touristes à cette période. Il est en rénovation, mais un plan pour fermer l'ensemble des zoos du Costa Rica et libérer les animaux est actuellement débattu. Ces derniers proviennent essentiellement de collections privées ou sont des animaux blessés recueillis. Le lion du parc fait tout de même peine à voir, seul, se lamentant le dos tourné aux barreaux de sa cage...

Après notre journée de balade, nous repassons par l'hôtel et nous rendons ensuite dans un restaurant dont l'extérieur aurait plutôt tendance à nous faire fuir. La surprise est que les plats typiques proposés y sont plutôt bons en fait. Nous nous régalons avant de rentrer prendre un repos bien mérité...

Repos est toutefois un grand mot; il faut tout de même signaler la magnifique nuit que nous avons passée : entre le gars qui rentre à 1h45, obligé de tambouriner comme un sauvage pendant 20 min car le gardien dort à l'arrière.
Ce dernier passe ensuite son temps à faire les 400 pas avec des bottines d'éléphant devant notre porte. Il faut dire que la Tv allumée dès l'aube (4h) par un client de l'hôtel et nos murs d'une épaisseur virtuelle ne nous ont pas aidés non plus.


On voulait de l'aventure, il me semble que nous sommes servis...

J2 - Tortugero

Après une courte, voire très courte nuit de sommeil, nous retrouvons devant l'entrée celui qui sera notre guide lors de notre expédition à Tortuguero, notre premier parc, situé en forêt humide sur la côte caribéenne, au Nord Est de la capitale.

Al, notre guide, commence le trajet en van en nous faisant une démonstration de la fantastique biodiversité du Costa Rica (5% de la biodiversité mondiale tout de même). Il est intarissable, il nous donne à sentir des échantillons de plantes, fruits, nous indique ce qu'il y a à voir à gauche et à droite le long de la route et nous informe sur l'histoire du pays.
Il est assez fun et finalement nous apprenons tout de même pas mal de chose sur le pays et ses habitants.
L'école par exemple est obligatoire en primaire, gratuite en primaire et secondaire; ce qui permet au pays d'afficher un taux record de 98% d'alphabétisation.
Leur énergie est essentiellement (60%) naturelle : hydraulique, éolienne et géothermique (avec près de 15 volcans c'est tout de suite plus simple).

Au bout d'une heure de route, nous arrivons à un premier village où nous déjeunons un premier repas Ticos : riz, fèves, bananes plantains, fruits et café. Assez bon et surtout plein d'énergie pour la suite du périple.
Notre guide s'arrête fréquemment le long de la route, cueille des plantes aromatiques et/ou cosmétiques, comme l'Urucum, qu'il teste et nous invite à essayer... Nous avons également l'occasion de goûter une fève de cacao, que les filles s'empressent de croquer comme si il s'agissait d'une "praline", le goût étant tout de même un peu différent...
Les autres cars et bus touristiques semblent passer à côté de nous sans s’arrêter, dommage.
La faune et la flore sont magnifiques, nous croisons même un paresseux, paressant dans un arbre en bord de route.

Après environ 1h30 de route supplémentaire, nous atteignons enfin l'embarcadère pour Tortuguero.
Notre guide ainsi que le capitaine nous guident ensuite au travers de petits canaux au sein du parc. Ce dernier n'est en effet pas explorable en voiture et difficilement à pied.
Les canaux serpentent au milieu d'une forêt luxuriante, remplie de basilics, caïmans, singes hurleurs et oiseaux en tout genre (héron tigre, king Fisher,...). Nous saisissons la chance que nous avons de pouvoir assister à ce merveilleux ballet naturel.

Après avoir recueilli un costaricien blessé lors de travaux d'entretien, nous arrivons dans le petit village de Tortuguero sur le temps de midi. Nous y découvrons tous les quatre la mer des Caraïbes, pour la première fois. Nous dînons copieusement à quelques encablures de là.
Sur le chemin du retour, nous empruntons un autre chemin qui nous permettra à nouveau d'observer la nature dans un calme seulement troublé par les cris des singes hurleurs habilement cachés dans la végétation.
Nous croiserons également quelques tortues terrestres et de nombreux autres basilics.

La route du retour se fait au gré de nos discussions avec Jay et Amélie.
Nous profitons de notre dernière nuit à San José pour dîner ensemble dans un bar très sympa, le "café de Los Deseos", charmant établissement qui nous fait penser à notre "Pot au lait" Liégeois, en version plus calme et où il fait bon papoter et manger un morceau. Très sympa !

La nuit, dernière dans cet hôtel de malheur, se passe finalement sans trop de problème.

J3 - Le volcan Poas et les cascades

C'est plein d'entrain que nous entamons cette 3ème journée car nous sommes enfin libres de circuler à notre aise dans le pays, après avoir pris possession de notre Toyota Rav4.
Nous prenons donc la direction du Poas, un des plus beaux volcans du Costa Rica. Après 45min d'une une ascension aussi raide que la chute de la température, nous atteignons l'entrée du parc, seulement pour qu'on nous explique qu'on ne voit rien au sommet et que ça ne vaut pas la peine de nous y rendre...
C'est un peu déçu que nous continuons notre périple.

Qu'à cela ne tienne, nous ne nous démontons pas et repartons en direction d'un petit parc privé situé à un endroit appelé "Peace Lodge", il parait qu'il contient de belles cascades situées dans la forêt humide de Vara Blanca.
Nous y arrivons vers 11h, il fait gris, pluvieux et 25 degré.
Nous entrons dans un espace ressemblant à un croisement entre "Pairi Daïza" et "Jurassic Parc", jalonné de serres ou pullulent les papillons, batraciens, etc...
Nous n'y avons pas accès car il faut payer une entrée assez importante à l'accueil du parc. Accueil que nous avons dépassé sans le voir depuis une bonne demi-heure... Peu importe, nous y sommes alors on en profite, nous nous glissons au nez et à la barbe des gardes sur les chemins menant aux 4 cascades accessibles.
L'atmosphère est plus qu'humide et la température excessive mais le parc est joli et le petit stress lié à notre fraude ne fait que rajouter au plaisir de la promenade !
Après avoir circulé près de 2h à pied dans le parc, nous décidons de reprendre la route de manière tout aussi furtive, et de casser la croûte quelques kilomètres plus loin.

L'étape suivante nous emmènes a la "Cascada del torro", une magnifique découverte. C'est la plus haute cascade du Costa Rica. Située à l'écart des routes touristiques, la zone est peu fréquentée, il n y a d'ailleurs qu'un seul 4x4 sur place. Il pleut toujours mais la pluie cesse rapidement après notre arrivée pour laisser la place à une moiteur intense.
Les colibris ont véritablement colonisés la terrasse vide de l'accueil et nous nous en donnons à cœur joie du point de vue photographique.
La cascade est vraiment majestueuse; un chemin peu emprunté et assez escarpé nous permet d'atteinte le bassin ou elle s'écrase 125 m plus bas. Pour l'atteindre il nous faut traverser une forêt dense, verte et très humide, avec des fougères et des feuilles de bananiers de plus de 2 m...

Ce parc est vraiment superbe et c'est sans hésiter que nous recommandons sa visite !
Finalement après avoir relativement mal débuté, nous terminons cette journée le sourire aux lèvres et des souvenirs pleins la tête.

La route menant à La Fortuna est jolie mais assez empruntée et nous tombons en heure de pointe, ce qui nous fait perdre 3 bons quarts d'heure sur notre programme.

C'est finalement vers 19h30 que nous atteignons le village et après un repas avalé manu militari a côté de l'hôtel, nous filons tous dans nos chambres profiter d'un sommeil qu'on espère réparateur.

J4 - La foret des nuages de Monteverde

Après une bonne nuit passée dans nos nouvelles chambres, nous nous mettons en route vers le volcan Arenal. Nous nous apercevons assez vite qu'il est inutile de faire son ascension aujourd'hui, l'entièreté du volcan étant recouverte par la brume et les nuages.
Nous décidons donc de nous rendre au parc du Monteverde en empruntant une piste longeant la partie sud du lac Arenal.
Le décor est superbe, la piste l'est moins, Jérôme pilote et esquive habilement les pièges du chemin. Nous profitons de la vue magnifique du volcan au-delà du lac et de la forêt luxuriante qui nous environne.

Nous arrivons bientôt à une rivière avec un passage à gué d'à peu près 40 mètres de large. Je pars en observateur, sonder la profondeur du cours d'eau et à la recherche de cailloux pouvant abîmer la voiture.
Je reste ensuite dans l'eau afin de guider le passage de Jérôme qui évite les obstacles que je lui annonce et nous passons sans encombre de l'autre côté du chemin, assez fier de notre accomplissement !
La piste continue sur de nombreux kilomètres, le parc est en fait situé à l'écart de toute voie rapide, il faudra y songer pour le retour...

Nous arrivons au parc de Santa Elena de Monteverde début d'après-midi. Après s'être enfilé un sandwich préparé par les filles, nous entamons sa visite.
Le parc est situé dans une forêt tropicale en permanence dans les nuages, il y fait très sombre et humide, la température est cependant fraîche et agréable. Il ne semble pas y avoir de touriste.
Nous y découvrons des milles pattes colorés et j'entre aperçois même un serpent, trop vif pour être clairement identifié. La flore est magnifique, très dense, le silence, l'isolement et l'atmosphère brumeuse participent à la magie des lieux.
Astrid et Amélie ne sont pas particulièrement rassurées car, en dehors des gros insectes et des serpents, elles savent que le temps nous est compté, le parc ferme à 17h et nous avons près de 5h de route pour rentrer à l’hôtel, dont une partie de piste qu'il serait bien de faire avant que la nuit tombe.

Nous terminons notre randonnée sans problème et même avec un peu d'avance sur l'horaire. Jérôme reprend le volant, et avec mes conseils de copilote, nous arrivons à quitter la piste relativement rapidement, juste avant le point du jour.
Nous décidons de jouer la sécurité et de préférer un long détour plutôt que de risquer de passer sur de nouvelles pistes de nuit. Avant d'entamer la partie asphaltée, nous nous arrêtons dans un petit Soda pour routiers, a priori fermé, mais qui s'ouvre finalement à nous grâce à l'espagnol parfait et au sourire d'Amélie. Nous y dégustons le plat du jour, forcément typique.
S'ensuit une longue route de nuit de près 4h, passant par Upala, où Jérôme va une nouvelle fois nous démontrer ses talents de pilote, et c'est sans encombre que nous rejoignons notre petit hôtel à La Fortuna vers 22h.

Après la douche, il me reste encore à trier les photos, avant de m'endormir au son de la pluie diluvienne qui s'abat dehors, mais je ne l’entends déjà plus...

J5 - Le volcan Arenal et les plaines désertiques

Une fois n'est pas de coutume, nous démarrons cette nouvelle journée tranquillement.
Après un copieux déjeuner typique, nous rassemblons nos affaires avant de quitter notre hôtel en direction du volcan Arenal. Ce dernier est toujours recouvert de brume mais essentiellement en altitude.
Nous entamons son ascension et nous rendons vite compte qu'elle est en réalité assez limitée.
Qu'à cela ne tienne, nous continuons notre randonnée dans le parc attenant, sous les averses passagères entrecoupées d'éclaircies.

La flore et la faune sont à nouveau un ravissement. Nous découvrons une nouvelle espèce de lézard (Anolis limifrons), des perroquets et des myriades d'anciennes nymphes de cigales. Astrid a même la chance d'apercevoir un Agouti. Jusqu’à présent chaque parc nous révèle de nouvelles choses.
La végétation est à nouveau luxuriante, comme en témoigne cet arbre de 400 ans, avoisinant les 40m de hauteur.
Nous entendons également quelques grenouilles mais sans les voir malheureusement.
Le temps consiste en une succession d'ondées relativement passagères et d'éclaircies bienfaitrices.

Nous reprenons ensuite la route le long de la partie nord du lac qui s'avère finalement être assez bonne et asphaltée. Nous passons par la petite ville de Cañas, puis empruntons la panaméricaine en direction de Liberia.
Le temps change du tout au tout, nous passons de 26° avec 95% d'humidité à 36° avec moins de 50% d'humidité ! Les plaines sont desséchées et les chevaux et les vaches qui y paissent sont faméliques au mieux.
Le décor mérite cependant le détour, ne serais ce que pour le contraste avec la région que nous quittons et pour les vues sur le Rincón de la Vieja.

Nous arrivons chez notre hôte, Anaïs, en fin de journée. L'appartement qu'elle met à notre disposition pour une bouchée de pain est magnifique ! Nous avons deux chambres, une cuisine, une salle à manger et une terrasse avec hamac ! Anaïs est très sympathique et aime bien partager ses histoires et ses voyages.
Elle nous fournit des renseignements très utiles, notamment sur le fait que les parcs sont fermés les lundis ! Ce qui va légèrement modifier nos plans concernant les jours à venir...
Elle nous explique également que rejoindre le Nicaragua sera au mieux difficile, il faudra laisser la voiture, prendre un bus... Nous ne le tenterons finalement pas.

Elle nous renseigne également un petit restaurant a 5 minute en voiture avec de bons plats. Nous nous y rendons en urgence et dégustons à nouveau les fameux "casados" entouré des locaux du coin. L'ambiance est sympa, les 4 Pilsen descendues rapidement aident sans doute un peu aussi...

Après une petite discussion avec Anaïs, 4 nouvelles cervezas et la présentation de photos et vidéos magnifiques sur la nidification des tortues, nous prenons congé et allons prestement cuver, nous coucher...

J6 - El Rincón de la Vieja

Nous démarrons tranquillement aujourd'hui, vers 10h30, pour  le dernier volcan de notre voyage : le Rincón de la Vieja.

La chaleur est écrasante depuis le levé du jour, heureusement les abords du volcan sont environnés par quelques nuages et des vents forts bienvenus.
Dès le départ de la randonnée nous apercevons un Motmot à sourcil bleu (Eumomota superciliosa), un des plus beaux oiseaux qu'il m’ait été donné de voir en pleine nature, ainsi que de nombreux Geais bleus à face blanche (Calocitta formosa).
Nous entamons un sentier de 5 km en direction d'une cascade. La piste est relativement longue, surtout compte tenus de nos arrêts fréquents afin d'apprécier la nature locale.
Le décor est assez différent de ceux que nous avons déjà vu : ici tout est très sec, la foret elle-même est beaucoup plus sèche également.
Apres deux heures, nous atteignons enfin la cascade et le bassin d'eau attenant. Et ils valent vraiment la peine de prendre le temps de les atteindre. Nous dînons tranquillement à coté avant de rebrousser chemin pour visiter le reste du parc.

Sur le retour, nous rencontrons une famille d'Atèle (Ateles geoffroyi) occupée à grignoter dans un arbre. Les plus jeunes viennent nous observer, ils sont à moins de 10 m de nous, tranquillement posés pendant que nous prenons des photos, sympa !

Nous atteignons le poste de garde en 1h20 et enchaînons directement avec le chemin plus court, censé faire 3 km, mais qui au final approche plus de 5... Là, nous assistons à l'activité volcanique sous-jacente sous la forme d'émanations sulfurées, de boue volcanique à plus de 100° et de bassin d'eau en ébullition. Ces derniers kilomètres nous paraissent définitivement longs et on se réjouit de rentrer dans notre petite maison afin de profiter d'un apéro bien mérité !

J7 - Palo Verde

Cela fait déjà une semaine que nous sommes en vacance... le temps passe si vite !
La piste menant au parc de Palo Verde est de mauvaise qualité, jonchée de cailloux pointus qui  finissent par être responsables de la crevaison de notre pneu arrière droit. Bien équipés, Jérôme et moi le changeons rapidement. Il nous faudra cependant en trouver un nouveau demain dans un garage.

Il fait chaud lorsque nous arrivons au parc : 41° !
Ce dernier est desséché, tout comme la lagune le bordant.
Nous entamons notre visite par une boucle de 4-5 km, le sentier monte furieusement au début et Jérôme semble accuser les dernières randonnées et la chaleur accablante.

Une fois n'est pas coutume, c'est Astrid, Amélie et moi qui subissons les assauts des moustiques aujourd'hui ! Ce sont de véritables nuées de petits vampires qui nous entourent et le Deet à 50% ne sert strictement à rien...
Nous rencontrons sur les pentes de la colline une famille de singes hurleurs qui se prélasse sur les dernières branches, eux aussi semblent avoir chaud.

Nous atteignons un campement au bout du sentier où nous profitons de la fraîcheur des installations. Le camp est envahi par des Coatis qui viennent également profiter de l'ombre des bâtiments.
Nous avons la chance d’apercevoir une nouvelle espèce de rapace, ainsi qu'une biche et ses faons.

Sur le chemin du retour, le long de la piste, nous passons à l'ombre de quelques manguiers. Ceux-ci servent de refuge à plusieurs familles de singes hurleurs et de capucins à tête blanche. Ces derniers sont particulièrement curieux et viennent nous observer de près...

Astrid repère un écureuil occupé à déjeuner tranquillement, de mon côté je vois une chauve-souris se poser sur un tronc, et Amélie prend des photos d'un iguane qui mange des fruits au sol. Il semble que nous soyons au beau milieu du réfectoire pendant le temps de midi...
De retour à la voiture, nous dînons également. J’aperçois non loin de nous un Agouti à l'ombre. Ce pays regorge vraiment de surprises...

Le retour se fait sans encombre et nous arrivons vers 16h à la maison, juste à temps pour l'apéro et pour partager quelques cours de yukulele avec Anaïs... Je prends le temps de nettoyer mes objectifs avant que nous allons souper à Libéria.


Une nouvelle belle journée s’achève, demain repos...