jeudi 30 avril 2015

J4 - La foret des nuages de Monteverde

Après une bonne nuit passée dans nos nouvelles chambres, nous nous mettons en route vers le volcan Arenal. Nous nous apercevons assez vite qu'il est inutile de faire son ascension aujourd'hui, l'entièreté du volcan étant recouverte par la brume et les nuages.
Nous décidons donc de nous rendre au parc du Monteverde en empruntant une piste longeant la partie sud du lac Arenal.
Le décor est superbe, la piste l'est moins, Jérôme pilote et esquive habilement les pièges du chemin. Nous profitons de la vue magnifique du volcan au-delà du lac et de la forêt luxuriante qui nous environne.

Nous arrivons bientôt à une rivière avec un passage à gué d'à peu près 40 mètres de large. Je pars en observateur, sonder la profondeur du cours d'eau et à la recherche de cailloux pouvant abîmer la voiture.
Je reste ensuite dans l'eau afin de guider le passage de Jérôme qui évite les obstacles que je lui annonce et nous passons sans encombre de l'autre côté du chemin, assez fier de notre accomplissement !
La piste continue sur de nombreux kilomètres, le parc est en fait situé à l'écart de toute voie rapide, il faudra y songer pour le retour...

Nous arrivons au parc de Santa Elena de Monteverde début d'après-midi. Après s'être enfilé un sandwich préparé par les filles, nous entamons sa visite.
Le parc est situé dans une forêt tropicale en permanence dans les nuages, il y fait très sombre et humide, la température est cependant fraîche et agréable. Il ne semble pas y avoir de touriste.
Nous y découvrons des milles pattes colorés et j'entre aperçois même un serpent, trop vif pour être clairement identifié. La flore est magnifique, très dense, le silence, l'isolement et l'atmosphère brumeuse participent à la magie des lieux.
Astrid et Amélie ne sont pas particulièrement rassurées car, en dehors des gros insectes et des serpents, elles savent que le temps nous est compté, le parc ferme à 17h et nous avons près de 5h de route pour rentrer à l’hôtel, dont une partie de piste qu'il serait bien de faire avant que la nuit tombe.

Nous terminons notre randonnée sans problème et même avec un peu d'avance sur l'horaire. Jérôme reprend le volant, et avec mes conseils de copilote, nous arrivons à quitter la piste relativement rapidement, juste avant le point du jour.
Nous décidons de jouer la sécurité et de préférer un long détour plutôt que de risquer de passer sur de nouvelles pistes de nuit. Avant d'entamer la partie asphaltée, nous nous arrêtons dans un petit Soda pour routiers, a priori fermé, mais qui s'ouvre finalement à nous grâce à l'espagnol parfait et au sourire d'Amélie. Nous y dégustons le plat du jour, forcément typique.
S'ensuit une longue route de nuit de près 4h, passant par Upala, où Jérôme va une nouvelle fois nous démontrer ses talents de pilote, et c'est sans encombre que nous rejoignons notre petit hôtel à La Fortuna vers 22h.

Après la douche, il me reste encore à trier les photos, avant de m'endormir au son de la pluie diluvienne qui s'abat dehors, mais je ne l’entends déjà plus...

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